Créé par l'AFSE en 2015, l'objectif de ce blog est de permettre aux économistes d'avoir des échanges autour des grands thèmes actuels. L’AFSE n’entend donner aucune approbation ni improbation aux opinions émises dans les différentes notes : ces opinions doivent être considérées comme propres à leurs auteurs.

 

Charles Dennery - Docteur en économie

L’exécutif est décidé à dégager d’importantes économies sur les retraites, par le biais d’une réforme paramétrique augmentant l’âge légal ou la durée d’assurance. Cette réforme répond à une double nécessité, car les retraites coûtent pour ainsi dire deux fois : non seulement elles représentent une part massive du PIB et des dépenses publiques, mais le départ relativement précoce à la retraite diminue le taux d’activité, et donc la richesse produite par le pays. Dans un contexte de faible hausse des gains de productivité, seule une hausse du taux d’emploi permet d’augmenter le pouvoir d’achat des Français et de financer les services publics (éducation, santé, défense, transition verte…). Emmanuel Macron a renoncé à une réforme systémique comme en 2019-2020, mais cette réforme peut néanmoins permettre d’améliorer la clarté et l’équité globale de certains paramètres du système.


Anne Rozan - Professeur à l’Ecole Nationale du Génie de l’Eau et de l’Environnement de Strasbourg (ENGEES), membre du GESTE (UMR ENGEES-INRAE) et chercheur associé au BETA. Elle est vice-présidente du Conseil Scientifique du Comité de Bassin de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse, et experte à la commission d’agrément Agri-Mieux de l’AERM. , Sandrine Spaeter - Professeur à l’Université de Strasbourg et chercheur au BETA. Elle est également administratrice d'une mutuelle d'assurances et membre de son comité des risques, d'audit et des comptes.

Le 1er janvier 2023 entrera en vigueur le nouveau système français de couverture des risques agro-climatiques des exploitants agricoles. Si les règles d’éligibilité ont été largement simplifiées et le principe de la subvention confirmé afin de renforcer les incitations des agriculteurs à s’assurer, la protection est le parent pauvre de la réforme. Nous discutons ici des effets contre-productifs que la subvention peut créer en rendant l’assurance substituable aux investissements en protection alors même que ces deux activités ont tout pour se compléter en théorie.


Didier Blanchet - Chercheur associé à l’IPP et à la chaire Mesure de l’économie de l’Ecole d’économie de Paris. Il préside également le comité le suivi des retraites.

La question du « travailler plus » est de nouveau au cœur du débat sur la retraite. Mais le surcroît de croissance que ses partisans en attendent semble aller à rebours de l’objectif de décarbonation de l’économie, qui appellerait à moins plutôt qu’à davantage de croissance. Jusqu’où va le dilemme ? Quels éléments prendre en compte pour définir une croissance qui essaierait d’être à la fois grise et verte ?


Luc Arrondel - Économiste, directeur de recherche au CNRS, membre associé, Paris School of Economics – École d'économie de Paris , Richard Duhautois - Economiste et chercheur au CNAM

Au moment où débute la Coupe du Monde de football au Qatar, Luc Arrondel et Richard Duhautois font le constat que le football est rentré dans une ère d’hypermodernité caractérisée par un creusement des inégalités économiques entre clubs et entre ligues, mais aussi entre footballeurs ; par l’arrivée de nouveaux profils d’investisseurs ; par une stratégie de mondialisation des grands clubs et des ligues qui leur assure des revenus commerciaux de plus en plus conséquents ; et enfin, par une multiplication des diffuseurs qui modifie les modes de consommation du football.


Agnès Benassy-Quere - Professeur d’économie Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Chef économiste à la Direction Générale du Trésor

Agnès Bénassy-Quéré et Cyprien Batut seront au Jéco le 16 et le 17 novembre 2022. Agnès participera aux tables rondes « Quelles règles budgétaires en Europe ? » et « L’état jusqu’où ? » à la Bourse du Travail le 16 Novembre tandis que Cyprien Batut participera à l’un des échanges Jéco étudiants le 17 novembre de 12h30 à 14h.


Davi Meaille - Elève à l’Ecole Normale Supérieure de Paris-Saclay et stagiaire au Centre d’Etudes Prospectives et d’Informations Internationales (CEPII) , Erica Perego - Economiste au CEPII

Seconde partie de la note de Davi Meaille et Erica Perego analysant l’impact des sanctions financières prises à l’encontre de la Russie à la suite de l’invasion de l’Ukraine. Les sanctions en général, et les sanctions financières en particulier, ne sont pas nouvelles en Russie. Cette seconde partie étudie les mécanismes par lesquels les sanctions financières affectent l’économie russe, et les potentielles réponses et alternatives à disposition de la Russie pour y faire face.


À la mémoire de Jean-Paul Fitoussi

Jean-Paul Fitoussi

 

      (né le 19 août 1942 à La Goulette (Tunisie), décédé le 15 avril 2022 à Paris)

par Xavier Ragot


Davi Meaille - Elève à l’Ecole Normale Supérieure de Paris-Saclay et stagiaire au Centre d’Etudes Prospectives et d’Informations Internationales (CEPII) , Erica Perego - Economiste au CEPII

Dans cette note de blog en deux parties, Davi Meaille et Erica Perego analysent l’impact des sanctions financières prises à l’encontre de la Russie à la suite de l’invasion de l’Ukraine. Les sanctions en général, et les sanctions financières en particulier, ne sont pas nouvelles en Russie. Quels sont les mécanismes par lesquels les sanctions financières affectent l'économie russe ? Cette première partie dresse l’état des lieux des sanctions affectant la Russie et de ses réactions immédiates.


Alain Trannoy - Directeur d'étude à l'EHESS

Ce billet a également été publié dans le cadre des Nocturnes 2022 des JECO.


André Schmitt - BETA et Université de Strasbourg , Sandrine Spaeter - BETA et Université de Strasbourg

Dans la dernière note de blog AFSE, André Schmitt et Sandrine Spaeter reviennent sur la problématique des pertes d’exploitation dues à la pandémie du COVID-19. Ces dernières ont fortement déstabilisé les entreprises, en partie en raison d’absence de prise en charge assurantielle de ces pertes. Le caractère systémique du risque impose une extension des capacités de couverture à travers la titrisation : des obligations Pertes d’Exploitation dues à une Pandémie (obligations PEP) adaptées contribueraient à compléter efficacement l’offre globale de couverture de ce risque.