Créé par l'AFSE en 2015, l'objectif de ce blog est de permettre aux économistes d'avoir des échanges autour des grands thèmes actuels. L’AFSE n’entend donner aucune approbation ni improbation aux opinions émises dans les différentes notes : ces opinions doivent être considérées comme propres à leurs auteurs.

 

Cristina Badarau - Université de Bordeaux, Larefi , Etienne Farvaque - Professeur d’économie, Université de Lille, France , Florence Huart - Université de Lille, LEM – CNRS , Gregory Levieuge - Université d’Orléans, LEO

L'épidémie de coronavirus offre à l’Union européenne une opportunité de renforcer son unité, et son efficacité économique. Cette tribune propose deux mécanismes de réponse face à des chocs majeurs, qu’il s’agisse de pandémie ou de chocs climatiques: une assurance chômage européenne, et l’émission de « Disaster-bonds » (titres obligataires souverains émis de façon collective). Ces deux instruments sont complémentaires, et peuvent permettre de faire face à la crise actuelle, et de préparer les suivantes.


Thomas Barnay - Professeur à l’Université Paris-Est Créteil, Vice-Président
en charge des relations scientifiques et internationales du Collège des
Economistes de la Santé

Le confinement, opéré en France depuis le mardi 17 mars, génère une modification profonde et inédite du marché du travail en France portant simultanément sur la marge extensive (le fait de participer ou non au marché du travail) et la marge intensive (le nombre d’heures de travail et, plus généralement, les conditions de travail et d’emploi effectives). Parce qu’il est contraint (chômage partiel, télétravail), brutal et également hétérogène (les activités de production étant classées selon qu’elles sont jugées essentielles ou non essentielles), le confinement réduit significativement les effets positifs du travail sur la santé et pourrait renforcer certains des effets pathogènes.


Flora Bellone - Professeure de Sciences Economiques, Université Côte d’Azur; Chercheur associé à l’OFCE-Sciences Po

Beaucoup de questions sur les conséquences économiques de la crise sanitaire du COVID 19, ainsi que sur les mesures de politiques économiques qui pourraient en limiter le coût humain et social, se posent actuellement. Dans cette tribune, construite sous la forme de questions/réponses, Flora Bellone, Professeure à l'Université Côté d'Azur, apporte des éléments de connaissances de manière simple et non technique. L’objectif est d’aider les citoyens non experts à appréhender les préconisations qui sont aujourd’hui faites par les économistes pour surmonter la crise du COVID 19. Sont également abordés les défis que cette crise inédite soulève pour la recherche en science économique.


François Geerolf - Assistant Professor of Economics, UCLA , Thomas Grjebine - Économiste CEPII

François Geerolf et Thomas Grjebine soulignent qu’une aide financière des pays d'Europe du Nord à ceux du Sud serait à l’avantage des premiers, qui exportent massivement vers les seconds.


Fabien Tripier - Conseiller scientifique au CEPII et professeur d'économie à l'Université d'Evry

Face à l’adage très fréquent en cas de crise – "cette fois c’est différent" –, l’économiste Fabien Tripier analyse, dans une tribune au "Monde", ce que peuvent véritablement nous enseigner deux siècles de récessions.


Fabien Tripier - Conseiller scientifique au CEPII et professeur d'économie à l'Université d'Evry

Le 13 mars 2020, le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclarait que "l’Europe était devenue l’épicentre de l’épidémie" de Covid-19. Cette annonce, forte sur le plan sanitaire, illustrait également un changement de perspective important sur le plan économique. La question n’était plus l’exposition de l’Europe à une crise se déroulant en Chine, mais la gestion en Europe d’une crise la frappant en son cœur. 

Ce billet a été publié sur le blog du CEPII le 23 mars, ainsi que dans The Conversation du 17 mars.


L'épidémie de coronavirus représente un test de résistance économique sévère pour l'Europe ainsi qu'un test de l’unité européenne. Cet article traite de la manière dont la crise pourrait se dérouler et de la réponse de politique économique adaptée. Il plaide en faveur d'un plan d'urgence global dans lequel l'Union assumerait une part significative de l'effort collectif.


Sébastien Jean - Directeur du CEPII

En raison de l’épidémie du coronavirus, l’activité des entreprises chinoises est très fortement perturbée. Et les objectifs de croissance du pays sont déjà revus à la baisse. Mais au-delà de la Chine, premier importateur et exportateur au monde, c’est l’ensemble de l’économie mondiale qui est susceptible d’être affectée, dont la France. Sébastien Jean répond aux questions des internautes sur les conséquences économiques de l’épidémie.


Agnès Benassy-Quere - Professeur d’économie Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Chef économiste à la Direction Générale du Trésor

Agnès Bénassy-Quéré, professeure à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à l'Ecole d'économie de Paris, membre du Cercle des économistes.


Agnès Benassy-Quere - Professeur d’économie Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Chef économiste à la Direction Générale du Trésor

Agnès Bénassy-Quéré, professeure à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à l'Ecole d'économie de Paris, membre du Cercle des économistes