Sandrine Spaeter
Professeur à l’Université de Strasbourg et chercheur au BETA. Elle est également administratrice d'une mutuelle d'assurances et membre de son comité des risques, d'audit et des comptes.
Le 1er janvier 2023 entrera en vigueur le nouveau système français de couverture des risques agro-climatiques des exploitants agricoles. Si les règles d’éligibilité ont été largement simplifiées et le principe de la subvention confirmé afin de renforcer les incitations des agriculteurs à s’assurer, la protection est le parent pauvre de la réforme. Nous discutons ici des effets contre-productifs que la subvention peut créer en rendant l’assurance substituable aux investissements en protection alors même que ces deux activités ont tout pour se compléter en théorie.