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Quelles politiques pour réduire les pertes alimentaires post-récoltes et pour quelles externalités sur l’économie ?

Environ un quart de la production alimentaire mondiale est perdue, avec 25 % à 50 % de nourriture jetée tout au long de la chaîne d'approvisionnement. Or il existe un lien entre pertes alimentaires et disponibilité de l’offre d’une part, et capacité des systèmes alimentaires à assurer la sécurité alimentaire mondiale d’autre part. Ces constats confortent l’urgence à concevoir des politiques concrètes de lutte contre les pertes alimentaires post-récoltes. Dans ce billet qui reprend les principaux résultats d’un article publié dans la Revue d’économie politique, nous proposons une politique de Standard Logistique Minimum qui vise à limiter les sous-investissements logistiques le long de la chaîne de production et distribution, dont nous évaluons l’efficacité non seulement dans la réduction des pertes alimentaires, mais également par rapport aux effets collatéraux en termes de prix, d’offre et d’exclusion des producteurs.

La dotation globale de fonctionnement (DGF) aux communes ou beaucoup de complexité pour une performance péréquatrice qui pourrait encore s’améliorer

La réduction des inégalités entre les communes françaises repose sur l’existence de dispositifs de péréquation financière qui consistent en un transfert de ressources budgétaires, soit de l’État aux collectivités locales (on parle alors de péréquation verticale), soit entre collectivités de même niveau (péréquation horizontale). La DGF est le principal transfert vertical utilisé par l’État à cet effet. L’examen de son mode d’allocation en révèle une complexité qui confine au manque de transparence pour les collectivités. Au-delà, l’analyse du caractère effectif de la péréquation financière montre que si les inégalités se sont réduites (entre 2018 et 2023) des progrès restent encore à faire.