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La théorie de la décision comme modèle pour la construction de politiques rationnelles, en période de crise sanitaire

La prise de décisions des pouvoirs publics durant une pandémie peut s’avérer extrêmement difficile. Lorsqu’il s’agit d’une nouvelle maladie ayant des répercussions mondiales sans précédent, comme c’est le cas de la Covid-19, les décisions sont prises dans un environnement très incertain, complexe et en rapide évolution. Alors tant des vies humaines que l'économie sont en jeu, l'utilisation de règles dérivées de la théorie de la décision pourrait aider les gouvernements à faire face à l'incertitude inhérente aux décisions liées à la pandémie de Covid-19 et à justifier les décisions prises, conduisant ainsi à une élaboration de politiques plus rationnelles et transparentes. Développée par une équipe de recherche pluridisciplinaire internationale, dirigée par Loïc Berger en collaboration avec le prix Nobel d’économie Lars Peter Hansen, cette analyse a fait l’objet d’une publication dans la prestigieuse revue scientifique PNAS.

Pour une charte de bonnes pratiques en matière de recrutement des enseignants-chercheurs en sciences économiques

La loi de programmation de la recherche, récemment adoptée, supprime la qualification pour concourir au statut de Professeur des Universités par le Conseil National des Universités pour les maîtres de conférences. Le recrutement des Professeurs est donc désormais essentiellement mené au niveau local par chaque université. Cette tribune propose une charte des bonnes pratiques à mettre en place dans ce nouveau contexte.

Le vote d’adhésion et ses conséquences, ou pourquoi la règle de la majorité relative peut poser problème

Vincent Pons et Clémence Tricaud présentent les résultats de leurs recherches sur les comportements de vote, basées sur les élections législatives et départementales françaises, et récompensées par le Prix Edmond Malivaud 2020 de l’AFSE. Leur étude souligne notamment que les électeurs ne sont sans doute pas aussi stratégiques dans leurs choix que les modèles économiques du vote pourraient le laisser penser. De nombreux électeurs semblent valoriser davantage le vote d’adhésion pour le bénéfice expressif qu’ils en tirent, quitte à contribuer à la victoire du candidat le plus éloigné de leurs convictions. Dès lors, il apparaît que la règle de la majorité relative conduit souvent à des résultats sous-optimaux, qui reflètent mal les préférences des électeurs.