La France a l’un des taux de prélèvements obligatoires les plus élevés parmi les pays de l’OCDE. Si l’on ajoute les impôts, aux cotisations et aux taxes, ce taux avoisine 45% du PIB. La charge qui pèse sur les entreprises représente 30,2% des recettes fiscales, dont 25,1% de cotisations sociales. La contribution des ménages est de 28%. La pression fiscale reflète un modèle d’économie où la société a, jusqu’ici, opté en faveur d’un haut niveau de protection sociale financé par le secteur public (voir le tableau 1). Les dépenses de protection sociale et de santé représentent 55% du total des dépenses. La France, comme l’Allemagne, fonctionne sur le modèle scandinave. Par comparaison, les taux de pression fiscale des Etats-Unis et du Royaume-Uni sont seulement de 25% et 35% respectivement, et les ratios des dépenses publiques de 47% et 39% (contre 57% pour la France). Dans ces pays, la protection sociale est davantage du ressort du secteur privé.