Gilles rotillon

Professeur émérite de sciences économiques à l’université Paris Ouest


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Gilles rotillon - Professeur émérite de sciences économiques à l’université Paris Ouest

La COP 21 qui va se tenir à Paris à la fin de l’année aborde donc une nouvelle fois la question du changement climatique qui pour l’instant n’a toujours pas été réglée. Depuis qu’elle se pose, les émissions de gaz à effet de serre (GES) qui en sont responsables ont augmentées de 60% alors même que les différentes COP avaient leur réduction à leur ordre du jour. La difficulté principale vient du caractère extrêmement diffus de ces émissions. Si par bonheur il y avait un responsable identifiable, il serait sans doute beaucoup plus facile de prendre des mesures, comme par exemple avec le problème de l’ozone, réglé pour l’essentiel par le protocole de Montréal, avec l’interdiction des gaz (CFC) en cause. Mais dans ce cas, les producteurs étaient principalement au nombre de trois (les américains ICI et Du Pont de Nemours et l’européen Atochem) et ils avaient à leur disposition les substituts qui permettaient de continuer comme avant, tout en éliminant l’impact sur l’ozone.