Les différences de personnalité, notamment le contrôle perçu par les individus sur les évènements de leur vie, expliquent en partie pour quelles raisons tous les individus n’ont pas les mêmes comportements en matière de santé. Un « choc de santé » peut-il modifier cette perception du contrôle sur les événements ? C’est ce que confirme une étude récente, dont cette note retrace les principaux résultats.
Billet(s) publié(s)
Antoine Marsaudon
- Hospinnomics (AP-HP, PSE), Paris 1
Dans son rapport annuel pour l’année 2015, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime le nombre de personnes infectées par le Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH) dans le monde à 36,7 millions, dont 2,1 millions de nouvelles infections et 1 million de décès dans l’année. L’Afrique sub-saharienne est de loin la région du monde la plus touchée par l’épidémie avec 25,6 millions de personnes séropositives. Elle concentre également près de 70% des nouvelles infections [1]. Le Kenya fait état du même constat : avec une séroprévalence estimée à 5,9% de la population en 2015, il est le 6ème pays d’Afrique le plus affecté par l’épidémie