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Jamel Saadaoui - BETA, CNRS, Université de Strasbourg

À une époque de forte intégration financière, nous étudions la relation entre le taux de change réel et les réserves internationales en utilisant des régressions non-linéaires et des régressions à seuil sur 110 pays de 2001 à 2020. Notre étude montre que le niveau de développement des institutions financières joue un rôle essentiel dans l'explication de l'effet de mitigation des réserves internationales. Les pays dont les institutions financières sont peu développées peuvent utiliser leurs réserves internationales comme un bouclier pour faire face aux conséquences négatives des chocs de termes de l'échange sur le taux de change réel. Nous constatons également que l'effet de mitigation est plus important dans les pays présentant des niveaux intermédiaires d'ouverture financière.